Le Microbiote intestinal

850 milliards de bactéries peuplent notre corps.

Le microbiote intestinal est un organe qui et composé de 1.5kg de bactéries, c’est l’organe le plus lourd de notre corps !

Il est propre à chaque individu, il est notre personnalité biologique :

  • Un changement radical de régime,
  • Une infection virale, une gastro saisonnière,
  • La prise d’antibiotiques

Ces derniers modifient l’identité de nos locataires. Mais ces modifications restent transitoires, car notre microbiote est résilient et il revient à son état initial en un ou deux mois.

Lors d’une césarienne, le bébé n’étant pas en contact avec la flore vaginale, il sera uniquement colonisé par des germes environnementaux (peau de la mère, de la sage-femme).

Il faut éviter les césariennes le plus possible afin de diminuer les troubles métaboliques ultérieurs et les risques allergiques, voire asthmatiques, ainsi que les infections précoces. La césarienne est incriminée dans le risque d’obésité ultérieure de l’enfant né par cette méthode (90% dans certaines villes du Brésil et de la Chine !).

Les modes de délivrance influencent le microbiote de l’enfant et son avenir médical.

Microbiote en danger !!

L’utilisation massive des antibiotiques, la stérilisation à tout va, une alimentation transformée, dénaturée appauvrissent notre microbiote.

Emergence de maladies inflammatoires, de maladies auto-immunes, de l’obésité, du diabète de type II, l’explosion des allergies alimentaires, voire de certaines affections neurologiques comme l’autisme.

Alimentation riche en graisses saturées, transformée, et pauvre en fibre.

Des travaux récents montrent que les bactéries de notre microbiote sont en étroite relation avec nos cellules graisseuses (adipocytes).= DIALOGUE PERMANENT.

Le microbiote régule le stockage des graisses par les adipocytes.

Ces bactéries bien logées, bien nourries, bien connectées peuvent travailler et synthétisent

  • des vitamine K, B12,
  • des hormones, des neurotransmetteurs (au moins 24 neurotransmetteurs la noradrénaline qui stimule l’attention, la sérotonine fabriquée à plus de 95% dans l’intestin et la dopamine fabriquée à plus de 65%!). Notre intestin a un cerveau équivalent à celui d’un petit chien. Ce 2 ème cerveau est connecté au premier !

Stress et microbiote

Le stress OU une nourriture riche en graisses saturées modifie notre microbiote.

Les bactéries stressées produisent une molécule mimant l’hormone de la satiété envoyant un message erroné au cerveau, d’autres produisent des molécules toxiques qui abîment la barrière intestinale. L’organisme serait ainsi « intoxiqué » par ces substances produites par le microbiote.

Les mauvaises nouvelles provenant d’un intestin agressé affolent nos adipocytes blancs, qui se mettent à stocker et à faire le plein de gras.

Les bactéries raffolent des aliments riches en fibres : 5 portions de fruits et de légumes par jour 1 portion pèse 80.

Les bactéries digèrent les fibres et produisent des acides gras bénéfiques pour les cellules de la paroi intestinale : Cohésion + étanchéité + propriétés anti-inflammatoires.

Cette production d’acides gras augmente la production du glucose qui diminue la sensation de faim et le besoin de cumuler l’énergie par l’organisme (Gilles Mithieux INSERM unité Nutrition Lyon).

Il y aurait des microbiotes d’obèses et des microbiotes de minces, des microbiotes qui feraient grossir et d’autres qui feraient maigrir !

Les sujets pauvres en bactéries intestinales sont moins sensibles à la restriction alimentaire et seraient donc plus réfractaire à maigrir.

Un changement de composition du microbiote peut avoir des répercussions sur tout notre organisme (>désordres neurologiques, > respiratoire, > métabolique, > hépatique, > voire cérébral).

Les 4 règles :

1 – Bien nourrir son ventre

  • Je mange ce dont j’ai besoin si je bouge plus ou moins : J’adapte
  • Privilégier les fibres et les bonnes graisses
  • Opter pour une alimentation riche en fruits et légumes (=antioxydants )
  • Manger dans le calme, diversifiez et prenez du plaisir !

Les bactéries de notre microbiote raffolent des fibres alimentaires, particulièrement celles que nous ne savons pas digérer tout seul.
Il faut 25g de fibres par jour, un Français en consomme uniquement 10g par jour !

Apports en fibres pour 100g :
Fruits séchés 6.8g
Légumes secs 5.7g
Pain complet 5.3 à 8.8g
Pâtes au blé complet 3.7g
Légumes 3.12g
Fruits 1.9g
Pomme de terre 1.9g

Riz complet 1.6

2 – De l’exercice

  • Avec l’âge la masse maigre diminue et la masse grasse accourt !
  • Après l’âge de 30 ans, on perd tous les 10 ans 3 à 8% des muscles squelettiques.
  • Faire de l’exercice permet de transformer le tissu adipeux blanc en tissu adipeux brun.

3 – Parler à son ventre 
Philosophie taoïste avançait déjà que le corps humain était sous le contrôle de deux cerveaux le cérébral et l’abdominal et le ventre est le centre de tout. Pour la médecine traditionnelle maya, les émotions se concentrent au niveau du plexus
solaire, le massage abdominal soulage les effets du stress sur l’organisme !

la PSYCHOMICROBOTIQUE inventée par la médecine académique française en 2017.
Une nouvelle science qui se concentre sur l’impact de notre microbiote sur les maladies mentales (autisme, dépression, troubles bipolaires, schizophrénies) Dr Guillaume Fond Psychiatre hôpital Henri-Mondor et chercheur INSERM

4 – Traiter son ventre quand il est malade

  • Prendre soin de son tissu gras : ADIPOCYTOME
  • Faire maigrir les adipocytes blancs quand ils sont trop gros et appliquer une politique stricte du contrôle des naissances pour les adipocytes qui font des petits.
  • En finir avec les régimes restrictifs.
  • Limiter les graisses dans l’alimentation
  • Lutter contre la pollution
  • Corriger éventuellement la testostérone basse des hommes en andropause (de la masse musculaire)
  • Douches froides, activité physique en extérieur aux heures les plus fraîches
  • Lutter contre le stress

Prendre soin de son microbiome c’est :

  • Probiotiques : laits fermentés, kéfir, yaourts, la choucroute, les olives, pain au levain certains dérivés du soja, la levure de bière.
  • Une bonne nourriture.
  • Un bon sommeil de qualité.
  • Un environnement le plus sain possible.
  • De l’exercice physique.

Le poivre diminue l’appétit, il limite le stockage des graisses dans les adipocytes.

Il y a une augmentation de la dépense énergétique après consommation d’un plat enrichi en poivre.

Les piments qui augmentent la production de chaleur et améliorent la satiété (grâce à la capsaïcine). (ex : Tabasco du Mexique, le carioca du Brésil, pili-pili etc.)

Bien mastiquer !!